
Monsieur Vallini,
Votre récente prestation télévisée sur CNews a marqué non par la force de vos arguments, mais par l’indigence de vos réponses et le déni qu’elles traduisent. Vous incarnez à vous seul une attitude devenue insupportable : celle d’une élite politique qui récite des slogans usés plutôt que de répondre au réel.
L’accusation sans preuve
Vous avez qualifié Marine Le Pen de “xénophobe” et “d’extrême droite nationaliste”. Interrogé aussitôt par Pascal Praud sur des exemples précis, vous n’avez rien su citer. Pas une phrase, pas un discours, pas un document. Juste une accusation lancée en l’air. En démocratie, ce n’est pas un argument, c’est une disqualification paresseuse. À force de diaboliser sans preuve, vous décrédibilisez la parole politique et alimentez la défiance des électeurs.
Le déni de l’insécurité
Vous avez ensuite affirmé qu’il n’existe “aucun lien entre immigration et insécurité”. Cette phrase, monsieur, est une gifle pour des millions de Français qui vivent chaque jour dans la peur et la confrontation à des violences largement documentées.
Les rapports du ministère de l’Intérieur, de l’INSEE, les études criminologiques montrent une surreprésentation claire de certaines populations issues de l’immigration dans les délits violents. Mais surtout, la comparaison territoriale est sans appel : dans la France périphérique, dans la Creuse, dans le bassin minier du Pas-de-Calais, la pauvreté est parfois plus aiguë qu’en Seine-Saint-Denis. Pourtant, on n’y retrouve ni la même intensité de violences, ni la même explosion de délinquance.
C’est donc que la pauvreté n’explique pas tout : c’est bien une question culturelle, civilisationnelle, anthropologique. La nier, c’est refuser d’ouvrir les yeux sur la réalité.
La fable du libre-échange heureux
Vous avez ensuite soutenu que “tous les accords de libre-échange ont favorisé notre économie”. À qui croyez-vous faire avaler cela ? Depuis trente ans, la France s’est désindustrialisée comme aucun autre grand pays d’Europe.
Des milliers d’usines ont fermé, nos filières agricoles sont laminées par la concurrence déloyale de produits venus de l’autre bout du monde, nos campagnes se vident, nos ouvriers sont sacrifiés. Le chômage de masse et la précarisation ne sont pas des fantasmes : ce sont les fruits amers de la mondialisation dérégulée que vous avez accompagnée avec enthousiasme.
Le pays “évolue”… ou plutôt bouleversé par l’immigration
Vous osez ensuite affirmer que “le pays évolue”. Mais de quelle “évolution” parlez-vous ? Ce que vivent les Français n’est pas une simple transformation naturelle, c’est un bouleversement démographique et anthropologique sans précédent.
Il suffit de se promener dans nos grandes villes pour s’en rendre compte. Marseille n’a plus rien à voir avec le Marseille de Pagnol. Paris n’est plus ce Paris populaire et élégant immortalisé par Doisneau. À Lyon, l’atmosphère même du centre-ville a changé, au point que beaucoup n’osent plus y sortir le soir. Grenoble, autrefois ville bourgeoise et tranquille, est devenue un laboratoire du communautarisme et de l’insécurité. Ces villes françaises, que nous pensions éternelles, ont changé de visage en une génération.
Et vous osez dire que c’est “normal”, que c’est “l’évolution” ? Non, monsieur Vallini. Cette évolution n’a rien de naturel. Elle est le produit de vos choix politiques et idéologiques. Le pays a “évolué” parce que vous et votre famille politique avez tout fait pour qu’il évolue en ce sens : en refusant de critiquer l’immigration, assimilant toute réserve à de la haine ; en présentant “l’autre” comme un enrichissement par principe ; en accusant ceux qui défendaient leur culture d’être des “identitaires” ou des “xénophobes”.
Votre famille politique a organisé ce bouleversement, et vous osez aujourd’hui en faire passer les conséquences pour une évolution normale.
L’effacement du roman national
La responsabilité de votre famille politique est immense dans l’effacement du roman national .
À l’école, vous avez installé une pédagogie de la repentance. On a appris aux enfants à rougir de leur histoire, à se sentir coupables plutôt qu’héritiers. Vous avez effacé les grands hommes de la mémoire collective, remplacés par une litanie de crimes supposés. Le travail politique au long cours de votre famille politique a permis d’assimiler le patriotisme au nationalisme, l’amour de la France à de la xénophobie.
Résultat ? Une partie des descendants d’immigrés élevés dans le ressentiment, persuadés que la France est coloniale, oppressive et coupable. Une partie de la jeunesse dressée à détester ce pays au lieu de l’aimer. Et aujourd’hui, vous feignez de découvrir l’hostilité, la haine, le communautarisme qui explosent dans certains territoires. Mais c’est vous qui avez préparé le terrain.
La légitimité confisquée
Vous prétendez que si vos amis tiennent toutes les grandes institutions – Conseil constitutionnel, Conseil d’État, Cour des Comptes, régulateurs –, c’est “avec l’accord des Français”.
Mais qui voulez-vous tromper ? Le Parti socialiste a recueilli 1,75 % des suffrages à la dernière présidentielle. Les Français n’ont jamais mandaté votre famille politique pour verrouiller ces institutions. Ce n’est pas la démocratie, c’est une confiscation démocratique : un parti moribond dans les urnes qui survit dans les rouages de l’État en s’auto-reproduisant.
Vous parlez au nom des Français, mais vous ne représentez plus qu’une coterie qui se maintient au pouvoir par cooptation. Ce mensonge, monsieur Vallini, est une insulte au suffrage universel.
L’excuse sociale érigée en dogme
Monsieur Vallini, vous n’êtes pas un homme de gauche fidèle au réel et au social. Vous êtes un idéologue qui instrumentalise le “social” comme excuse universelle, pour expliquer la délinquance, la criminalité, la violence des caïds.
Pour vous, tout n’est que conséquence de la pauvreté. Jamais de l’effondrement culturel. Jamais du rejet de la France. Jamais du refus d’assimilation. Cette grille de lecture, forgée par une idéologie révolutionnaire hors-sujet et répétée par vos amis, est précisément ce qui nous a conduits à l’impasse.
Vous n’avez rien compris, ou plutôt, vous refusez de comprendre. Car reconnaître la part culturelle, anthropologique, identitaire dans la crise, ce serait admettre l’échec de toute votre carrière politique.
Monsieur Vallini, votre discours n’est pas celui d’un homme de vérité. C’est celui d’un homme de déni.
Un homme politique digne de ce nom reconnaît ses fautes. Vous, vous les niez. Et c’est ce qui vous condamne, non seulement politiquement, mais moralement.
Respectueusement mais sans complaisance,
David Duquesne, un citoyen qui refuse d’être pris pour dupe.
08/09/2025
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Vallini est l’archétype du politocard de gôche qui aura fait toute une carrière PS tranquille sur le dos des Français comme une tique sur un chien.
On n’en peut plus de ces donneurs de leçons frelatées. DEHORS !
Merci beaucoup, j’ai les mêmes réflexions face à Mr Villani, il était temps qu’une personne écrive cette vérité.