TÊTES DE COCHONS CONTRE INCENDIES D’ÉGLISES… ( Pierre Duriot)

L’affaire des têtes de cochons devant des mosquées, défraie la chronique, fait parler le Ministre qui se perd en superlatifs pour dramatiser un très banal fait divers et le transformer en affaire d’État, avec la complicité habituelle de la presse qui en fait des tonnes.
Les mosquées n’ont pas été touchées ou abîmées, que l’on sache ? Mais il s’agirait d’un blasphème, notion qui n’existe pas dans notre droit national, qui prend en compte que les atteintes aux biens ou aux personnes ce qui n’est pas le cas, ni de l’un ni de l’autre. On voit donc un Ministre de l’Intérieur prendre la parole pour évoquer une notion qui n’existe pas. Et donc, si l’on arrête le coupable, il va falloir tordre le droit et inventer un truc pour le condamner. Tout au plus, en théorie, il risque une simple amende pour abandon de détritus sur la voie publique. On se souvient qu’un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à un an de prison ferme pour avoir brûlé un Coran, en juin dernier, devant une mosquée de Villeurbanne, alors que rien n’interdit de brûler un livre dans la loi française et que l’absence propos racistes, xénophobes ou injurieux ne permettait pas la condamnation. A Paris, en 2016, une femme intégralement voilée, avait brûlé une Bible sur les quais de Seine. Pas d’infraction caractérisée pour le brûlage, mais une simple verbalisation pour port du voile intégral, sans rapport donc, avec le livre. Contraste saisissant qui montre à quel point le délit de blasphème n’est compté que pour le Coran, soit conformément à la charia.
A Guingamp, une statue de la Vierge à l’enfant a été incendiée en pleine messe, lundi 8 septembre 2025, dans la basilique Notre-Dame de Bon Secours. Là il y a atteinte aux biens et mise en danger des fidèles, ce qui n’a pas fait ciller l’oeil du Ministre, celui là comme les précédents très prompts à employer le verbe dramatique pour un malheureux tag sur une mosquée, mais qui ne prennent jamais la parole, ou pas souvent, même quand une église brûle. Nos églises restent particulièrement vulnérables, selon un rapport du renseignement territorial et les atteintes directes aux lieux de culte chrétiens augmentent régulièrement, sans que cela n’émeuve les personnes du gouvernement. On leur signale donc que les incendies et tentatives d’incendie ont, eux, bondi de plus de 30 %. En 2024, près de 50 églises ont été touchées, contre 38 en 2023. Et quand on trouve des coupables, il s’agit très souvent de personne d’origine étrangère et d’une autre obédience que celle qui est historique en France. Ceci sans compter les multiples dégradations de portes, de statues, d’autels pour lesquels les fidèles ne portent même plus plainte et qui sont très majoritaires dans le paysages des dégradations commises sur les biens chrétiens. La tendance est la même dans toute l’Europe et aussi, de manière spectaculaire, au Canada, où des églises brûlent, sans que les dirigeants des pays concernés, tous d’ascendance chrétienne, ne trouvent grande chose à redire.
Mais les vols à l’intérieur des églises sont également en augmentation de 7 % en 2024. par rapport à l’année précédente. Les régions les plus touchées sont la Nouvelle-Aquitaine, l’Île-de-France, le Grand Est, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie, les régions justement les plus « multireligieuses », mais ce doit être un hasard. Plusieurs messes ont également été perturbées en 2024 et dans les Yvelines, un homme a crié « Allah Akbar » avant de monter sur l’autel et de se montrer de manière obscène à l’assemblée, ou des cérémonies sous protection policière, à Saint-Denis, avec force insultes aux fidèles. En 2024 a également, un attentat déjoué venant d’un musulman radical visant une église. Les services de la DGSI avaient interpellé un adhérent à l’idéologie de Daech, qui projetait une attaque contre un édifice religieux. Tout cela ne fait pourtant jamais la une des journaux télévisés, ou bien peu…
Le renseignement territorial, bien conscient tout de même, à défaut du politique, recommande une « attention particulière » tout au long de l’année jubilaire 2025. « Les rassemblements et événements organisés par les paroisses et diocèses pourraient en effet constituer des cibles potentielles. Les autorités appellent à renforcer la sécurité autour des lieux de culte, tout en préservant leur vocation d’accueil et de prière », ont-ils communiqué. En résumé, la France a acté certaines composantes de la charia et n’hésite pas à tordre le droit national laïque pour le conformer à la charia et on se demande bien pourquoi. Si c’est par peur des musulmans, cela contredit le narratif de paix et d’amour qui sert d’élément de langage obligatoire depuis des décennies, contredit aussi la notion d’enrichissement culturel. Normalement, personne ne devrait avoir peur, au point de se conformer et de collaborer, d’un système politico-religieux censé être une chance pour la France.
Pierre Duriot
11/09/2025


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